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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:27

Supprimer les allocations familiales aux parents d'élèves en cas d'absentéisme scolaire, la fausse bonne idée du gouvernement. Elle fait peser sur des familles souvent déjà fragilisées toute la responsabilité de cet absentéisme et provoque une sorte de double peine à des parents déjà en proie à des problémes sociaux, économiques ou d'autorité. Elle fait des chefs d'établissements des dénonciateurs. Elle laisse supposer que les allocations familiales sont des récompenses à un bon comportement civique.

Les solutions à favoriser sont la prévention, l'accompagnement des familles et un meilleur conseil quant à l'orientation des jeunes.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 21:29

L'histoire de la gauche est l'histoire des conquètes sociales et des libertés politiques. Certains combats s'inscrivent dans l'Histoire et semblent aller de soi. Mais opinion publique, action politique et réflexion philosophique ont des cycles différents. Parfois, certains Hommes d'Etat choisissent avec courage de faire avancer cette Histoire sans avoir pour autant l'adhésion populaire : c'est le cas de François Mitterrand avec l'abolition de la peine de mort. Parfois, l'Homme politique attend que le peuple soit prêt car il craint de ne pas avoir de majorité pour faire passer la réforme ou a peur de perdre l'élection suivante : c'est ce qui bloque depuis plusieurs années pour faire avancer l'idée du droit de vote des étrangers. Parfois, plus rarement, le peuple est en avance sur le pouvoir politique : c'est le cas aujourd'hui avec l'euthanasie.

Bien sûr, l'euthanasie doit être très encadrée et les expériences à l'étranger nous montrent que des dérives sont possibles. Mais doit on continuer l'acharnement thérapeutique lorsque la souffrance est à ce point abominable?  Je pense qu'on peut très rapidement légiférer à minima sur l'exception d'euthanasie à laquelle est favorable une grande partie du corps médical. Mais je crains que le pouvoir en place n'aille pas dans ce sens et l'euthanasie sera sûrement un thème de campagne présidentielle.

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 21:41

L'année 2010 se termine, et que j'avais hâte qu'elle se termine. On passe souvent à l'année suivante en se disant qu'on va remettre les compteurs à zéro et que l'année suivante ne pourra pas être pire. Et pourtant on se rend compte avec Nicolas Sarkozy que ce qu'il détricote jour après jour, mois après mois et année après année, c'est notre modèle républicain.

 

La liberté est mise en danger. En 2009, la liberté de la presse en France est au 42ème rang mondial, ce qui est surprenant et inquiétant pour un pays se réclamant des droits de l'Homme. Désormais, le patron de Radio France est désigné en conseil des ministres, et nos inquiétudes face à la  perte d'indépendance des rédactions ont été confirmées par la non reconduction des contrats des humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte suite à leur chronique à charge contre le pouvoir en place et notamment le président Nicolas Sarkozy.

 

L'égalité a été également mise à mal. Comment garantir une égalité de tous à l'éducation lorsque l'on supprime des postes d'enseignants et de professionnels de l'éducation en si grand nombre?

La mise en application des franchises médicales engendre une santé à 2 vitesses et pèse sur les plus démunis.

La baisse des effectifs de police et de gendarmerie ne permet plus de garantir la sécurité des citoyens et crée des zones de non droit.

La réforme des retraites, profondément injuste, pèse énormément sur les classes modestes et oblige les personnes ayant commencé à travailler après 18 ans à faire un effort supplémentaire en termes d'années de cotisation pour avoir une retraite décente.

 

Enfin, la fraternité est écornée par la tendance de Nicolas Sarkozy à opposer les catégories entre elles.

Le discours de Grenoble a acté la mise en place d'une politique systématique et discriminatoire à l'égard d'une communauté se caractérisant par des expulsions massives de Roms en Roumanie. Cette politique xénophobe s'appuie, comme c'est souvent le cas avec Nicolas Sarkozy, sur un fait divers impliquant des gens du voyage de nationalité française.

Des mesures ont également été prises pour fragiliser l'accès aux soins des malades étrangers, vivant en situation irrégulière.

 

L'enjeu de l'élection présidentielle sera de taille : restaurer l'équilibre républicain.

Je soutiendrai le candidat qui, à minima proposera:

- de sanctuariser les fonctions régaliennes de l'Etat, Education Nationale, Santé, Justice et Sécurité

- de proposer un programme massif de constructions de logement (notamment sociaux)

- de remettre en question la réforme des retraites en 2010 et revenir à une retraite à taux plein à 60 ans avec le nombre de trimestres ou 65 ans sans conditions de trimestres

- de faire avancer les droits civiques que sont le droit de vote des étrangers aux élections locales, l 'égalité des droits entre hétérosexuels et homosexuels sur les questions du mariage civil et de la reconnaissance de la filiation ou encore l'autorisation de l'euthanasie dans certains cas.

- enfin, de revenir à une décentralisation des pouvoirs, en dotant les collectivités territoriales de moyens suffisants pour garantir le service public et les conditions du mieux vivre ensemble.

 

En attendant, j'attends ce qui pourrait être un véritable tremblement de terre cette année : la majorité de Gauche au Sénat qui devrait sonner le glas de la politique sarkozienne.

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 18:37

Les 2 personnalités qui font le buzz à gauche sont 2 personnes d'origine espagnole. Passée cette fierté un tantinet chauvine, je m'étonne des réactions à leur encontre alors qu'ils sont sans doute parmi les rares socialistes à avoir gardé toujours le même discours. Chacun des deux, à l'intérieur du parti socialiste a toujours eu une liberté d'expression sans jamais avoir de sanctions de la part du bureau national ( à part un courrier de Martine Aubry à Valls l'encourageant à démissionner).  Valls a intégré le PS en 1980 pour soutenir Rocard contre Mitterrand, donc était déjà le tenant d'une pensée sociale démocrate. Ce qui le caractérise, c'est sa volonté d'utiliser l'argumentaire de la droite sur la sécurité, l'assistanat, l'immigration et la retraite, tout en se réclamant de gauche. Manuels Valls est en fait un libéral dans un parti de gauche. Mélenchon, quant à lui, après avoir été troskyste, a adhéré au PS en 1977 et est resté fidèle à Mitterrand jusqu'en 1988. A partir de 1988, et jusqu'à son départ du parti, Mélenchon restera toujours fidèle à travers les motions qu'il défend à un socialisme ancré à gauche avec des orientations clairement antilibérales et républicaines. Il a toujours gardé sa liberté de ton, notamment concernant l'entrée de la France dans la première guerre du Golfe et en faisant campagne contre le non au référendum sur la constitution européenne contre la majorité de son parti. La différence entre les deux est le courage politique de Mélenchon qui a décidé de créer son propre parti en risquant de perdre ses mandats.

Mais au delà de leur parcours politique, ce qui met en valeur (médiatiquement) ces deux prétendants à l'élection présidentielle, c'est cette incapacité du parti socialiste à trancher entre sociale démocratie et socialisme ancré à gauche (dont le symbole est cette alliance entre Aubry, Fabius, DSK et Hamon, alors qu'il existe des différences de fonds dans les orientations qu'ils défendent). Toute la classe politique à gauche est dans l'attente du choix de DSK pour que chacun et chacune puisse se déterminer et développer ses arguments cartes sur table. Si DSK se présente, Valls retirera sa candidature et la gauche du PS passera à l'offensive avec une candidature Hamon, Montebourg se maintenant dans la course. Si Aubry se présente, Valls et Moscovici se présenteront contre elle pendant que Montebourg et Hamon s'aligneront derrière Aubry. Dans un cas comme dans l'autre, Royal sera la variable d'ajustement, à moins d'une (mauvaise) surprise.

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 15:02

 

2010 se termine et c'est le moment de tirer les bilans.

L'événement le plus marquant est sans aucun doute la mobilisation très importante contre la réforme des retraites. Il faut dire qu'au delà de cette réforme, c'est une véritable réflexion sur la société et les valeurs auxquelles on est attaché qui s'est engagé. On a essayé de nous faire croire qu'il n'y avait aucune alternative à proposer sur le dossier épineux des retraites. Nous vivons plus longtemps donc nous devons travailler plus longtemps, c'est inéluctable. En dehors du fait qu'il existe des sources de financement relevant du capital non négligeables, on peut aborder la question d'un point de vue social. Les jeunes rentrent de plus en plus tard dans la vie active. Le taux d'activité des seniors est très bas, ce qui fera porter l'effort de contribution en années de travail à une quantité faible de la population. Les carrières sont de plus en plus discontinues vu la conjoncture actuelle du marché du travail. La double peine que représente l'allongement de la durée de cotisations et le report de l'âge légal de départ à la retraite aura pour conséquences un report de financement vers la branche maladie et invalidité de la Sécurité sociale et vers les systèmes de chômage et de préretraite. De plus, il est impossible de réaliser des projections à moyen et à long terme sur la natalité et sur le taux d'activité. Pour cette raison, je plaide pour une augmentation des cotisations patronales sur les retraites, pour une généralisation des cotisations sur toutes les formes de revenus et notamment celles qui pèsent sur le capital. Nous devons avoir une véritable réflexion sur l'emploi des seniors et sur celui des jeunes. Il faut plafonner le cumul emploi retraite pour éviter que des hauts revenus puissent, comme c'est le cas aujourd'hui cumuler un salaire et leur retraite. Je pense également qu'il serait important de réfléchir aux différents temps de la vie et à la valorisation des activités non lucratives dans le calcul des retraites.

J'ai été, contrairement à certains, très satisfait de la mobilisation des jeunes lors des manifestaions contre la réforme des retraites. Même si on peut relativiser le degré d'implication des uns et des autres, il faut se satisfaire de cet initiation civique et de cette réflexion sur la société qu'on souhaite bâtir mais dont ils seront les principaux concernés. Je ne pense pas qu'il y ait eu plus de récupération politique que lors de n'importe quelle autre mobilisation passée. De plus, certains qui jugent l'engagement des jeunes ont eux mêmes participé aux événements de mai 68, qui rappelons le, ne se sont pas déroulés dans une période de crise et dont les revendications étaient plus éloignés du quotidien des citoyens.

L'autre fait marquant de l'année a été le débat sur l'identité nationale qui n'a débouché sur rien, sinon sur des amalgames entre les questions de nationalité, de citoyenneté, d'origine, de laïcité, d'immigration, de délinquance et de manières de vivre. Chacun de ces débats est intéressant à aborder, notamment par des sociologues, des juristes etc  ... mais ne doivent pas être initié par l'Etat et organisé par des préfets. Les conséquences ont été évidemment l'amalgame fait entre gens du voyage (catégorie juridique), Roms (ensemble de populations ayant une origine indienne lointaine, peuple qui se subdivise en divers groupes très différents les uns des autres et aux cultures riches et complexes ) et roumains (personnaires originaires de Roumanie). Des expulsions massives de Roms ont été effectuées à partir de l'été 2010, qui ont fait la honte de la France et qui ont d'ailleurs été condamnées notamment par l'ONU et le Parlement Européen. Les musulmans ont été la cible d'attaques à travers le débat sur le port du voile intégral qui ne concernaient en France que 367 musulmanes. Bien que je considère le port du voile intégral comme étant une atteinte aux droits des femmes, il me semblait inutile, compte tenu de ce phénomène marginal, de faire un tel buzz autour de cette question, qui n'avait pour seul but que de stigmatiser la religion musulmane dans son intégralité.

Cette année 2010 a laissé un goût amer et 2011 devrait annoncer d'autres chantiers comme celui des négociations autour des retraites complémentaires et la question de la dépendance.

Le Sénat ayant de grandes chances de basculer à gauche en septembre, il est fort à parier que le gouvernement essaiera de faire passer en force de nouvelles réformes avant cette échéance pour consacrer la fin d'année 2011 et le début de l'année 2012 à la préparation sereine de l'élection présidentielle.

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 10:34

Drôle de pays que la France. Alors que le taux d'emploi des seniors est  le plus bas d'Europe, alors qu'à 45 ans, les entreprises réalisent des bilans de mi-carrière, l'âge moyen des administrateurs avoisine les 60 ans et l'âge moyen des députés varie selon les groupes politiques de 56 à 60 ans. Sans vouloir sombrer dans le jeunisme primaire, il y a matière à réflexion. La droite l'a peut être d'ailleurs plus assimilé que la gauche qui ne compte aucun député de moins de 40 ans. Alors quelques données historiques peuvent étonner :

Jaurès était député à 25 ans, Mitterrand ministre à 31 ans et Fabius premier ministre à 37 ans mais ce sont plutôt des exceptions en France.

Dans d'autres pays occidentaux, Felipe Gonzalez a été premier ministre à 40 ans, Tony Blair à 44 , Bill Clinton président à 47 ans et Obama à 48. En Amérique Latine, Evo Morales a été élu à 46 ans, Chavez à 45 et Correa à 43.

Si l'on veut fait une rétrospective des prinicipaux candidats en lice pour les primaires:

- Aubry était déjà ministre en 1991 et faisait partie de l'équipe gouvernementale désavouée à tort ou à raison en 2002, époque où elle était pressentie comme première ministre de Lionel Jospin en cas de victoire. Elle peut donc être jugée co-responsable de cette défaite.

- Ségolène était chargée de mission au secrétariat général de François Mitterrand dès 1983 et ministre en 1992.

- François Hollande a été premier secrétaire du Parti Socialiste pendant 11 ans. Le PS a essuyé deux échecs à l'élection présidentielle pendant ce laps de temps et FH n'a jamais réussi à s'imposer comme candidat naturel du PS.

- DSK quant à lui était déjà député en 1986 et ministre dès 1991.

N'importe quel autre pays aurait zappé cette génération assimilée à des défaites électorales cuisantes et passé la main à des quadras. Mais voilà, cette génération à cause des défaites aux législatives de 2002 et 2007 n'a pas participé à des gouvernements à l'exception de Pierre Moscovici (qui a cependant vécu ces années à l'ombre de DSK) et de Mélenchon, qui a quitté depuis le Parti Socialiste.

Mais la France a hérité de son passé de royaume le goût des monarques et ce que recherche le peuple français, c'est une personne rassurante, charismatique et plutôt inactive, à dire vrai. C'est ce qu'elle a trouvé avec De Gaulle, Mitterrand et Chirac (même si dans son cas, c'est la fonction qui a modelé l'Homme). VGE, qui était jeune et moderne dans son approche de la fonction présidentielle n'a pas été réélu. Quant à Sarkozy, qui a voulu faire du président un chef de gouvernement au lieu d'un chef d'Etat, le paie pour le moment dans les sondages. Même si ce n'est pas mon souhait, je pense que de deux choses l'une :

- soit le peuple de gauche choisit un candidat rassurant et ayant le charisme d'un Homme d'Etat et dans ce cas, Sarkozy pourra se consacrer à sa deuxième carrière, la Dolce Vita avec Carlita.

- soit le choix se porte sur un candidat atypique soit par son âge, soit par sa personnalité et ce ne sera pas une mince affaire, car les Français sont légitimistes.

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 22:35

Il existe à l'égard de Jean Luc Mélenchon une sorte de kaballe assez disproportionnée qui fait penser à l'image qu'avaient les communistes voire les socialistes avant l'accession au pouvoir de François Mitterrand. Certains n'hésitent pas à le comparer à un Le Pen de Gauche et d'autres s'interrogent sur la position qu'ils prendraient si un deuxième tour opposait Marine à Jean Luc Mélenchon. Ceci me paraît non seulement aberrant mais aussi dangereux dans la perspective d'un rassemblement de deuxième tour. Besancenot dont les références sont bien plus douteuses et qui ne prétend pas à la prise de pouvoir par le suffrage universel jouit quant à lui d'une cote de sympathie aux antipodes de celle de Mélenchon. Rappelons que JLM a fait partie du parti socialiste, parti de gouvernement de 1977 à 2009, qu'il a été tour à tour conseiller municipal, adjoint au maire, conseiller général, sénateur et ministre sous le gouvernement de Lionel Jospin. A ce titre, il a acquis une culture de gouvernement que nul ne peut contester. Alors bien sûr, son départ du PS a durci ses positions et pour ma part, je me rapproche plutôt de celles défendues lorsqu'il était encore au sein du PS. Mais ce qui suscite son ostracisme, ce sont plutôt ses prises de position contre les journalistes et contre la pensée unique  . Et pourtant qui peut nier la docilité de certains journalistes et les collusions entre politiques, journalistes, chefs d'entreprises et hauts fonctionnaires résultant de leur formation commune. Ainsi, comment ne pas s'étonner d'une certaine pensée unique de la quelle certains s'affranchissent mais qui contribuent à relativiser les affrontements idéologiques entre la gauche et la droite. Dans ce contexte de crise, la parole de Mélenchon parait sincère car elle met en exergue les revendications qui ont été portées par les étudiants, lycéens, salariés et ouvriers et qu'elle s'inscrit dans l'air du temps d'une société qui souhaite revenir à l'essentiel et dénoncer les différences sociales et les écarts indécents de salaires. Je crois que la vraie peur d'une gauche bien pensante (BHL, Cohn Bendit)  est que cette idéologie soit portée non plus par des marginaux mais par des élus de terrain qui connaissent les réalités puisqu'ils gèrent des villes, des agglos et nous représentent au Parlement.MELENCHON.jpg

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 12:07

 

DSK.jpg

 

 

Parfois, l'histoire a le hoquet. Le  décembre 1994, Delors, le favori des sondages, annonçait devant des millions de télespectateurs médusés qu'il n'était pas candidat aux élections présidentielles. Curieuse manière de faire, puisque jusqu'alors, les hommes politiques venaient plutôt annoncer leur candidature. Du coup, une mode a été lancé et on a pu voir des personnalités de premier plan annoncer leur non candidature : Raymond Barre, VGE etc ... " J'ai décidé de ne pas te demander ta main, ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin ". Suite à cette défection, tout a été envisagé, Roland Dumas, Robert Badinter, Pierre Joxe ... Finalement, un duel entre le secrétaire en fonction, Emmanuelli et Jospin a accouché d'un bébé : Lionel Jospin, qui avec le recul s'en est pas mal sorti en 1995.

Si on peut faire le parallèle entre la situation de 1995 et celle d'aujourd'hui , on peut surtout en tirer des leçons.

DSK a certes un profil de centre gauche comme Delors mais ce dernier avait le soutien de toute la gauche, y compris des proches d'Emmanuelli.

Delors ne traînait pas les mêmes casseroles que DSK et véhiculait l'image d'un homme intègre et à l'image des politiques nordiques.

Le fait de décider du choix de candidat trop proche de l'échéance ne lui permet pas de s'installer dans son habit de présidentiable.

La gauche a beaucoup de mal, du fait de sa culture parlementariste, à se fondre dans les institutions de la Vème République et à croire en un homme providentiel. Pourtant, l'Histoire de la Gauche nous montre que la Gauche n'a réussi à gagner l'élection présidentielle que lorsqu'un Homme d'Etat s'est imposé à elle : François Mitterrand.

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 19:05

Décidément, il en va des candidats aux primaires socialistes comme des acteurs de cinéma. Quel que soit le scénario du film, on a l'impression qu'on n'a pas de candidats taillés pour le rôle. Un peu comme si La Nuit du chasseur était interprété par Brad Pitt ou Le Parrain par Matt Damon. Alors, la dernière trouvaille des candidats c'est de proposer un ticket gagnant président-premier ministre avec un acteur qui lui aurait la stature du rôle mais du coup il est sous employé et les rôles paraissent inversés : DSK premier ministre de Ségolène ou Fabius premier ministre de Manuel Valls, cela relève de la mauvaise blague. Alors, je suggère que les vrais premiers rôles se déclarent pour laisser tout le loisir aux jeunes premiers de faire leurs gammes. Sans quoi, c'est le sosie de Louis de Funès habitué aux premiers rôles qui reprendra tranquillement son fauteuil. A bon entendeur, salut !!!

 

valls

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  • 1er maire adjoint d'Epinay sous Sénart, chargé de culture, d'accès aux savoirs, de la mémoire des habitants et de la politique de l'Habitat. Délégué au SYAGE et à la CAVY. Administrateur de la SEMGEP(2008-2014)
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