J'habite à Epinay Sous Sénart depuis 1977, où j'ai réalisé toute ma scolarité jusqu'à la terminale.
Fils d'ouvriers immigrés espagnols, j'ai été très jeune sensibilisé aux valeurs de la gauche et soucieux de la justice sociale. Très lié à ma ville et au Val d'Yerres, j'y suis militant associatif et parents d'élèves élu.
J'ai été 1er maire adjoint de 2008 à 2014, chargé de la culture, de l'accès aux savoirs, de la politique de l'Habitat et de la mémoire des habitants.
J'ai également siégé au Syage, à la Communauté d'Agglomération du Val d'Yerres et à la SEMGEP.
Cadre administratif dans le domaine des retraites complémentaires, je suis attaché aux valeurs de l'économie sociale et solidaire.
Si j'ai choisi d'être candidat aux élections départementales, c'est pour défendre une autre manière de faire de la politique (proximité et ancrage dans la réalité) et pour combattre les politiques d'austérité inefficaces et injustes.
Le 8 mars n'est pas le jour où on offre un bouquet de roses à sa femme pour lui souhaiter bonne fête, Il s'agit d'une journée internationale du droit des femmes. Partout dans le monde, le droit des femmes est remis en question. On doit défendre ce droit et se donner les moyens de le faire respecter comme un droit de l'Homme fondamental. Plusieurs facteurs contribuent à faire régresser le droit des femmes. La crise touche de plein fouet les femmes, plus exposées au chômage et aux emplois précaires. La religion, lorsqu'elle est fondamentaliste, devient un outil d'asservissement de la femme. Depuis quelques années, de nombreux intellectuels et politiques parlent avec dédain de bienpensance ou de droit de l'hommisme dès qu'il s'agit de féminisme et de lutte contre le racisme ou l'homophobie. Aux portes de chez nous, en Espagne, le droit à l'avortement est remis en cause, dans un pays qui avait ces 20 dernières années fait des progrès considérables en matière de droits. Quelques chiffres pour parler de la situation du droit des femmes en France Les femmes dans les assemblées parlementaires en France sont, en pourcentage, en 2014 : 26,2 % Avec un salaire net annuel moyen de 18 730 euros dans le secteur privé et semi-public, les femmes gagnent globalement 20 % de moins que les hommes (23,315 euros). L'écart est de 14 % dans la fonction publique (Insee). Chez les cadres, les femmes gagnent 23 % de moins que les hommes, chez les ouvriers 17 % et chez les employés 7 % (Insee). À poste et expérience équivalents elles perdent 10 % du salaire masculin (Observatoire des inégalités). 30 % des femmes travaillent à temps partiel contre 5 % des hommes. Sur les 4,1 millions d'actifs à temps partiel, 83 % sont des femmes (Insee). A cela s'ajoute, bien sûr, la faible représentation dans les conseils d'administration, dans les comités de direction ... Et les femmes ne sont pas une minorité, puisqu'elles représentent 53 % du corps électoral. Les élections départementales obligent les candidats à représenter des binômes Hommes/Femmes et quoi qu'on en dise, c'est la seule manière de tendre vers la parité. Les droits ne sont pas suffisants pour lutter contre les inégalités, il faut également parler d'accès aux droits. Aujourd'hui, partout en France, des réunions se tiennent pour parler de droit des femmes. Une occasion de célébrer toutes les femmes qui ont permis et qui permettent encore de faire avancer ce droit et aussi de ne pas le faire régresser.
Le gouvernement a décidé d'utiliser le 49.3 pour faire passer en force la loi Macron, désavouée par une partie de sa famille politique.
L'article 49.3, dit d'«engagement de responsabilité», permet au gouvernement de faire passer le texte qu'il présente, sans vote, sous couvert du rejet de la motion de censure que l'opposition se doit de déposer pour la forme, avec peu d'espoir de réussite.
Très peu utilisé, il a été critiqué maintes fois par les socialistes, François Hollande, en tête estimait que c'était une brutalité, un déni de democratie et une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire .
Aujourd'hui, affaibli par le rejet de dispositions qualifiées de droite par des parlementaires socialistes, il a donné son accord pour utiliser l'article 49-3.
Mais qu'attendent les frondeurs pour quitter le parti socialiste :
Benoit Hamon : En conviction, je vote contre la loi Macron Gerard Filoche : il n'y a pas de protestation sociale dehors" se vantaient Valls et Macron pour faire le forcing à l'Assemblée, il est temps de manifester ! c'est a la CGT de prendre tous les contacts
Arnaud Montebourg : je suis surpris qu'on me fasse parler en mon absence. Cette loi Macron n'est décidément pas la mienne
Marie Noelle Lienemann : la Loi Macron, un texte minoritaire, un passage en force qui sonne comme un aveu de faiblesse
D'autres députés comme Pascal Cherki ou Pouria Amirshahi, se prononcent également contre cette loi.
Qui d'entre eux auront le courage de voter la mention de censure au gouvernement : j'attends avec impatience la position de Jérôme Guedj, candidat déclaré à la présidence du Conseil général de l'Essonne et celle de notre député Romain Colas, candidat remplaçant aux départementales sur le canton d'Epinay Sous Sénart.
Alors, au delà même du fond de la loi, la forme utilisée est intolérable et j'appelle tous ceux qui sont de gauche et qui sont choqués par la méthode Valls-Macron, votent massivement pour le Front de Gauche au premier tour des départementales.
La victoire du Ps est annoncée dans le Doubs et à l'euphorie des socialistes, j'aimerai opposer quelques signes de craintes
- Dans une circonscription ancrée à gauche, le PS ne l'emporte que de 700 voix
- L'UMP a fait tomber un nouveau tabou , celui de l'opposition inconditionnelle au FN
- Par sa faible victoire et sa perte de points, le PS démontre son incapacité à capter le vote ouvrier et populaire
- Malheureusement, le Front de Gauche n'arrive pas encore à bénéficier de l'engouement populaire de Siriza et Podemos
Nous analyserons les votes lors des départementales mais quel que soit notre résultat, nous devrons nous élargir et organiser des mouvements citoyens, car c'est l'unique rempart au Front National : apporter à ceux qui ne croient pas ou plus à la politique un espoir et une participation à la construction d'un avenir sans austérité.
En bon Spinolien, j'ai assisté aux voeux du Maire d'Epinay Sous Sénart, candidat aux départementales du canton d'Epinay Sous Sénart. Au début, rien ne distinguait les voeux de ceux de la Maire sortante, si ce n'est une longue file d'attente, conséquence du plan vigipirate. Même lieu, même disposition de scène, même haie d'honneur. Seuls les élus ont changé dont le Maire qui m'a salué, une fois n'est pas coutume.
S'en est suivi un show à l'américaine interminable, que des esprits mal intentionnés comme le mien auraient souhaité intégrer aux frais de campagne du candidat de Debout la France.
Il remercie les nombreux VIP présents dans la salle, un ministre (secrétaire d'Etat,), un député, un préfet, une conseillère générale et des maires en exercice. Certains montent sur scène et se retrouvent (malgré eux ?) instrumentalisés par le Maire candidat dont le discours frise le manichéisme le plus bas. Il a trouvé une ville décimée, dans un état financier préoccupant, délaissée ... et en quelques mois, il a pu faire face, inverser la courbe de la délinquance et trouver des milliers d'euro. Comment se fait-il que les partenaires de la ville dans la mise en place du Projet de Rénovation Urbaine, Etat, Conseil Général, ANRU , n'aient pas été alerté de la situation, pourquoi la ville n'a pas été mise sous tutelle et pourquoi les budgets n'ont pas été retoqués par la Cour des Comptes ? Tout simplement, parce que ce que dit le Maire est un tissu de mensonges, voire de diffamation qui pourraient tomber sous le coup de la loi.
Une première partie valorise les projets, en oubliant que la plupart sont des réalisations de la municipalité précédente. Il parle d'une large consultation sur la réforme des rythmes scolaires, lui qui n'a rien changé au modèle précédent. La mise en valeur du parc de l'Europe, le jardin de Sa Majesté, en oubliant de dire que le parc pour enfants a été réalisé grâce à la CAVY et que le lieu prévu initialement était le quartier des Cinéastes. Beaucoup de réalisations cosmétiques (modification des noms des manifestations culturelles avec le même contenu, labyrinthe floral éphémère, chasse à l'oeuf et animations à noël et ... la première fleur). Tiens, ça me fait penser à une ville aux alentours.
Les projets (certains sont intéressants) sont la suite logique de ce que la municipalité avait mis en place : la poursuite du Projet de Rénovation Urbaine avec le Centre Social, le Centre Commercial Principal et la poursuite du chantier des Cinéastes. J'attends de voir surtout les arbitrages budgétaires à venir dont le Maire n'a pas vraiment parlé : quid du devenir de la piscine ?
Récompenses, hommages, "Imagine" de Lennon avec les dodelinements de la tête de l'édile et enfin pour finir avec sa voix chevrotante, un "Vive Epinay, Vive la République, Vive la France".
Cerise sur le gâteau, le président de la Communauté d'Agglomération du Val d'Yerres, Nicolas Dupont-Aignan, qui a toujours affiché un mépris envers les Spinoliens, s'affiche à côté de Georges Pujals (tiens, je croyais qu'il était indépendant ?).
Vous aimez votre nouveau Maire, vous avez la possibilité de le choisir comme conseiller général.
Sinon, allez voter en masse pour lui donner un avertissement.
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